Il ne rate aucune occasion pour partager sa longue expérience en Amérique du Nord avec ses compatriotes. Samy Lamouti, artiste digital, revient dans ce mini entretien sur les raisons l’ayant conduit aux arts numériques tout en donnant les conseils de bases aux jeunes artistes algériens.
Qu’est-ce qui vous a attiré vers les effets spéciaux et les arts numériques ?
Depuis mon enfance à Alger, j’ai toujours été fasciné par les films de science-fiction, les jeux vidéo et les films d’animation. Très vite, admirer ne suffisait plus : je voulais comprendre comment ces univers se construisent, comment naissent les créatures, les villes et les vaisseaux. C’est ce chemin qui m’a conduit aux VFX.
Parmi tous les films sur lesquels vous avez travaillé, lequel vous a le plus marqué ?
Blade Runner 2049 reste une expérience unique : je suis fan du premier film, de son univers et de sa réflexion sur l’humain et la machine. Tarzan a été marquant aussi, car c’étaient mes débuts dans un très grand studio avec un pipeline complexe. Chaque détail compte, chaque erreur peut retarder tout le projet. Ces expériences m’ont appris la rigueur et l’exigence du métier.
L’intelligence artificielle change-t-elle votre façon de travailler ?
L’IA est un outil formidable de productivité, mais elle ne doit jamais remplacer la créativité. Si on se contente de laisser l’IA tout générer, on tue l’art. Mais utilisée correctement, elle permet de gagner du temps, d’explorer des idées et d’améliorer nos processus.
Quel message souhaitez-vous transmettre aux jeunes artistes ?
Ayez un rêve et foncez. Travaillez avec passion, rigueur et concentration. Nourrissez votre curiosité et n’ayez pas peur d’innover. Le reste viendra avec le temps et la persévérance.



